Pokaa parle des Arts domestiques dans son article « Rencontre avec ces Strasbourgeois(e)s qui proposent des alternatives à la sur-consommation » !
En matière de pratiques ménagères c’est notamment la couture qui a le vent en poupe depuis quelques années. À la tête des Arts Domestiques depuis cinq ans, Hélène Grandemange organise une à deux fois par mois des stages d’initiation à la broderie : « L’idée à la base de ces ateliers, c’est que les personnes puissent apprendre différents points de broderie et se les approprier. Leur montrer que les possibilité sont illimitées, que leur seule limite est celle de l’imagination. C’est comme du dessin, mais avec du fil », explique la jeune femme.
Il s’agit également d’un loisir créatif utile à plus d’un titre : « La broderie permet à la fois de réparer les vêtements, mais aussi de les personnaliser, poursuit Hélène Grandemange. À titre personnel, j’ai une garde robe assez simple. Si je veux l’égayer, je peux mettre une broche avec une épingle que j’ai faite moi-même: c’est une broderie amovible. » Derrière cette idée, il y a celle d’éviter la consommation inutile, pour l’entrepreneuse, qui utilise à 90% des fils issus de la récupération : « Plutôt que d’acheter un pull de Noël dans une enseigne cheap, on peut aussi broder des broches sapin, bonhomme de neige ou sucre d’orge et les agrafer sur un pull rouge ou vert. » Petit plus de cette pratique durable: le côté détente. « Et la fierté d’avoir fait quelque chose de ses mains ».